mardi 22 décembre 2009

Pourquoi ces génocides?


Le génocide arménien commis par l’empire Ottoman, le génocide des juifs commis par les nazis, le génocide des tutsis au Rwanda ou celui du massacre de Srebrenica par l’ex-Yougoslavie, sans oublier les massacres perpétués en république démocratique du Congo, pour n’en citer que quelques-uns, sont des crimes contre l’humanité indigne d’une civilisation avancée comme la notre.
Par tous les moyens, nous devons combattre ce fléau. Nous pouvons éviter ces tueries par une concertation efficace de tous les pays en puissance de la terre.



Ô ! Pourquoi tant de haine chez des gens si cruels

Envers leurs frères de sang ? Devenus criminels,

Sans pitié, sans pardon, ils tuent tous horizons,

Devenus des zombies, ils perdent la raison.


Comment donc éviter ces sinistres tueries,

Arrêter ces massacres, actes de barbarie,

Sommes-nous donc impuissants, devons-nous accepter

Ces horribles forfaits d’une telle cruauté ?


Tuer pour sa religion, Dieu ne l’à point voulu,

Il ne veut que l’amour, car là est le salut

Entre toutes les races résidant sur la terre :

Minuscule planète, poussière de l’univers.


Vivant à une époque d’intelligences rares,

Férus de liberté, de justice et de gloire,

Devant ces génocides, les puissants de la terre

Devraient se concerter, endiguer cette misère.


Ils leurs faut rechercher les causes de ces haines,

Y trouver les remèdes, sans ménager leurs peines.

Oui, ils en sont capables, ils en ont les moyens,

Sans faire de longs discours en d’éternels refrains.


Étudier les conflits, être plus équitable,

Secourir ces peuples, séparer les coupables,

Faire entendre raison, les aider dans leurs tâches,

Par une force de paix pour que nul ne se fâche.


Le plus bel héritage offert à nos enfants,

De beauté, de fierté, donné au fil des ans,

Sera d’avoir vaincu la misère et la haine,

Qu’ils puissent vivre en paix sans aversion malsaine.


Peut-être un jour viendra où le réel bonheur

Sera dans les esprits et aussi dans les cœurs,

Où le bien matériel recherché en tous lieux

Ne sera le seul but pour rendre les gens heureux.


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Oh ! Pourquoi toute cette ombre qui rôde sur la terre ?

Tous ces nuages sombres enrobant l’atmosphère ?

Cette noirceur immonde tâchant tout au passage,

Qu’on ne peut effacer, maculant les visages.


Pourquoi donc la lumière est-elle aussi obscure?

Ne perce-t-elle pas l’âme de ces impurs ?,

Lumière douce et chaude pénétrant les visages,

Qui traverse la nuit effaçant ces ravages.



dimanche 20 décembre 2009

Dieu et les guerres de religions.




Nous savons tous que les guerres de religions ont toujours existé: Des guerres meurtrières, parfois interminables (La guerre de 100 ans) provoquant « Misères, séparations, famines et souffrances »
Si l’on recherche l’origine de ces guerres, les principales causes sont :
-Une croyance ancestrale qui veut que le Dieu de sa propre religion soit l’unique créateur du monde et que si nécessaire, il faut s’entretuer pour défendre sa croyance.
- Que certains dirigeants, dictateurs en leur pays, condamnent toutes sortes de religions, de crainte de perdre leur pouvoir sur leur peuple.
- La recherche par certains chefs religieux d’endoctriner leurs fidèles, afin d’augmenter leur pouvoir (et richesses) sur leur zone d’influence.
- Aussi des scissions à l’intérieur d’une même religion à cause de désaccords sur des concepts fondamentaux de base.
Pourtant, il est vain de vouloir s’entretuer quelles qu’en soient les raisons. Le créateur de toutes choses que l’on appelle Dieu ne peut être que celui de l’univers dans son entité et le même pour tous.
En effet, comment concevoir que sur notre planète « terre », poussière dans l’univers, soit le siège de plusieurs Dieux issues d’ethnies différentes. Nous savons tous que l’univers est constitué de milliards d’autres planètes gravitant dans quantités de systèmes galactiques différents, ce qui peut laisser à penser que la vie peut fort bien exister ailleurs.
Je respecte tous les croyants, qu’ils soient chrétiens, musulmans, hindouistes, juifs, sikhs, taoïstes, confucianistes, jaïns ou adeptes d’autres croyances, pour autant qu’ils prêchent le bien que leur inculque leur religion et qu’ils le propagent autour d’eux.
Pour ma part, Dieu est unique et le même pour tous et peu m’importe le nom qu’on veut bien lui donner.
Mon intime conviction est que la vie est trop bien organisée au niveau de l’infiniment petit comme de l’infiniment grand, pour qu’elle se soit créée toute seule.
Il y a là un pouvoir surnaturel d’une telle intelligence que cela dépasse notre entendement humain. En prenant exemple seulement sur la constitution du corps humain, on se rend compte que son fonctionnement est un émerveillement de tous les instants.
Je reste persuadé que de rien, rien ne peut se concevoir ni se réaliser. Il est trop simpliste de penser que c’est la nature qui fait tout le travail, car elle aussi fait partie intégrante de la création.
Certainement que nos connaissances ont une limite dans la vision des choses et qu’il ne nous est pas donné de la franchir. Notre cerveau réagit dans les conditions de vie qui nous ont été donné et ne nous permet pas d’entrevoir d’autres formes d’intelligences supérieures à la notre.
En ce qui me concerne, je suis catholique de confession, non pratiquant. J’approuve davantage le protestantisme quant-à la façon qu’il est pratiqué. Mais je crois en une force supérieure qui nous régie. Cette force que certains nomment « Dieu » et d’autres « Créateur ».
Je me pose aussi la question en toute lucidité et sans hypocrisie, comme beaucoup de personnes, de savoir pourquoi Dieu accepte sur cette terre toute la misère du monde. Des famines, des guerres et des catastrophes naturelles provoquant la souffrance et la mort de millions de personnes ? Je n’ai pas trouvé de réponse à cette question.
Peut-être que pour Dieu, la mort n’est pas l’anéantissement de la vie, car après la mort, il y a encore la vie ? Mais peut-être sous une autre forme que nous ignorons et que nous aimerions connaitre.
C’est cette ignorance qui nous fait appréhender la mort.

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Ils guerroient pour leur Dieu qui ne veut que la paix.
Combattant sans pitié, ils se couvrent de plaies,
En défendant leur foi, ils se doivent d’obéir,
En sacrifiant leurs vies, ils ne font que servir.

Et pourtant tous ces hommes ne veulent concevoir
Qu’il en soit autrement, s’interdisant de voir
Au-delà de leur front un nouvel horizon
De crainte de parjure ou bien de trahison.

Mais pourquoi ignorer que les hommes sur terre
Sont nés des mêmes gênes, de la même manière.
Qu’ils sont frères de sang et que leur origine
Provient du même Dieu, de la même racine.

La plupart des hommes voient Dieu à leur image,
Pensent qu’Il est un homme parlant leur langage.
Serait-Il en notre âme, invisible, impalpable,
Représentant en nous la partie véritable ?

Alors peut s’expliquer ce besoin de prier,
De se confier à Lui, de ne pas le renier.
De rechercher le bien, de condamner le mal,
La conscience en paix, d’être franc et loyal.

On ne sait pas pourquoi, par quel phénomène,
Tout se lient, se complètent, s’associent et s’enchainent ?
D’où nous vient cette vie se créant de partout,
Qui s’imbrique, s’organise, s’agglutine en tout.

Et pourtant l’on ressent cette force supérieure
Que l’on appel Dieu ou bien le Créateur.
Qui traverse le temps et transperce l’espace,
Est là à nos côtés quand le ciel nous menace.

Le jour où nous mourrons ne mourra que le corps.
Notre âme s’échappera ne connaissant la mort.
Nous seront dirigé vers un nouveau destin
Que nous ignorons tous : monde céleste lointain.

Alors pourquoi se battre, s’entretuer, s’assaillir,
Pour un unique Dieu où l’on ne doit faillir,
Puisqu’Il veut notre bien, de s’aimer dans la paix,
Que personne ne se tue, que personne ne se hait.

samedi 19 décembre 2009

Ce temps précieux.








Silencieux et tranquille, son visage impassible

Scrute tout l’univers de ses yeux invisibles.

Sa puissance est extrême et toujours invincible,

On ne peut lui parler, il n’est jamais audible.


Mais sa présence est là tout au long des années.

Il frappe de son sceau la vie des nouveaux nés.

Il ne lègue ni soustrait, sans non plus ajourner

Le plus petit moment qu’il veut bien nous donner.


Nul doute, chaque seconde est un bien appréciable,

Pour ne pas gaspiller ce temps inestimable.

Faute de quoi, cette offrande sacrée, irremplaçable,

Est à jamais perdue, comme aiguille dans le sable.


Mais on sait qu’il existe, il se laisse mesurer,

Perception impalpable, vaporeuse, épurée,

Il fractionne la vie, en fixe la durée,

Pour nous anéantir le délai expiré.


Aussi avec l’espace, ils sont inséparables,

L’un distribue son bien, l’autre en est le comptable,

Mais quand l’heure a sonné, vient alors l’ineffable,

Ils reprennent leurs droits terribles, impitoyables.


Et pourtant si l’on pense, et à bien réfléchir,

Le temps est compressible, nous pouvons l’infléchir.

Il suffit pour cela de s’aimer sans faillir,

Alors il s’arrête sans plus nous affaiblir.


Seul l’amour est capable d’effectuer cet exploit,

Car il échappe alors à la science et ses lois.

Il rend le temps paisible et l’estime de soi,

Il ne se compte plus, jamais il ne déçoit.



vendredi 18 décembre 2009

Maman !









Quand on est tout petit, que les larmes abondent,

Pour de petits chagrins ou de petits tourments,
L’enfant ne veut qu’une chose en toutes parts du monde,
Etre pris dans les bras de sa chère maman.

Maman !, Mama !, Mamie !, c’est le seul refuge,
Que recherche l’enfant se sentant en péril.
C’est sa seule défense car s’est elle qui juge
Comment le protéger de sa candeur fragile.

L’amour d’une mère et ses douces caresses,
La chaleur de son corps, son aura pénétrant,
Son sourire sublime ou tout n’est que tendresse
Tranquillise l’enfant en ces tendres moments.

Réconfort d’une mère efface tous les maux.
C’est le baume du cœur qui calme et adouci,
Car enfant oublie tout au contact de sa peau,
Ses dangers, sa tristesse, et sa détresse aussi.

L’innocence de l’enfant et son regard confiant
Offre le réconfort des soucis d’une mère.
Alors tout est magie, extases en ces moments
Où deux âmes se fondent portées par la lumière.

Au nom de cet amour, il ne faut séparer

Cette alliance immuable, intouchable, respectable,
Car l’enfant à besoin de cette union sacrée
Et la mère d’éprouver ce bonheur ineffable.

Cette force invincible que nul ne peut détruire,
Mon Dieu préservez-là des nuisances humaines.
Car personne n’a le droit de vouloir faire souffrir
Ce bel amour si pur, consolation des peines.

mardi 15 décembre 2009

La vie.










Vie précieuse absolue,
D’origine céleste,
De poussières inconnues,
D’un astre manifeste.


Dans un monde grandiose
Explosant de toutes parts,
Tu pénètres les choses,
Excelle dans ton art.

Destruction impossible,
Tu renais de tes cendres.
Élan irréversible
Que l’on ne peut comprendre.

Ta force incomparable
T'arroges tous les droits,
Puissance inaltérable
Que l'on ressent en soi.

Tu demandes la lutte
A ceux qui te vénèrent,
Car rien ne te rebutes
Ni ne te désespères.

Tu es aussi l’esprit
Survolant la matière,
Pénétrant toutes vies
Émergent sur la terre.

Tu es diversité,
Notre seule richesse,
Qu’on ne peut rejeter,
Et revenant sans cesse.

Aussi
notre seul espoir
Quand survient la détresse,
Car tu as le pouvoir,
De vaincre nos faiblesses.

Dans toute la galaxie,
Ta force se décuple.
Qui demande à la vie
En reçoit son centuple.

Et quand survient la mort,
Il y a l'au-delà,
L'esprit quittant le corps,
Mais la vie toujours là.

lundi 14 décembre 2009

La bio-diversité.



Comme vous le savez, le nombre d’habitants sur terre augmente toujours plus vite dans un laps de temps toujours plus court. (Selon une courbe exponentielle).

Il est actuellement évalué à 6,7 milliards. Il était d’environ 1 milliard en l’an 1800, de 1,7 milliard en l’an 1900, de 6 milliards en l’an 2000 et il est estimé à 9 milliards pour l’année 2050.

De ce fait, il faut toujours plus de nourriture pour en satisfaire ses besoins. La chaine agro-alimentaire a donc un besoin toujours plus croissant en céréales de toutes sortes. (D’ailleurs, l’intensification de la production d’agro-carburant aggrave encore plus cette situation, ce qui est, en ce qui me concerne, pure aberration)

D’où la culture intensive des céréales dans d’immenses exploitations privées, tenues par de riches propriétaires qui rachètent les terres des petits exploitants par tous les moyens possibles.

Malheureusement au détriment de la biodiversité.

Les petits fermiers, entres autres, en sont les principales victimes, (Particulièrement dans les pays sous-développés). Ils n’arrivent plus à vivre décemment et disparaissent petit à petit, au même titre que l’artisanat vis-à-vis des grands complexes industriels.

Certainement qu’il faudra, à plus ou moins brève échéance, rechercher les moyens de stabiliser la croissance de la population mondiale actuelle en pondérant les naissances. (Effectivement, il est déjà constaté dans les pays développés une diminution de la fécondité).

Ensuite de rétablir l’équilibre perdu entre population et environnement.
Il faudra essentiellement repenser le développement équitable et durable, qui est le seul moyen de préserver, si se n’est de sauver, l’écosystème de notre planète.


La bio-diversité.


Il défrichait sa terre, il cultivait son champ,
Il vivait simplement, il était paysan.
L’entente était cordiale, malgré tous les tourments
D’un travail harassant, se plaignant rarement.

Le cercle de famille ne comptait pas ses heures,
Les enfants gambadaient, toujours de bonne humeur,
L’atmosphère était saine, les corvées de rigueur,
Même la grand-maman connaissait le labeur.

La ferme était petite, on y trouvait de tout,
Ils avaient la santé et mangeaient comme des loups.
Souvent comme repas, une bonne soupe aux choux,
Consistait leur menu, n’ayant pas trop le sous.

Et quand les jours de fêtes, ils mangeaient du poulet,
Où alors d'autres viandes, succulent au palais,
Leurs yeux brillaient de joie de sentir tout ces mets,
De faire un bon repas, joyeux et satisfait.

Ils étaient donc heureux, vivaient en autarcie,
Attachés à leur terre qu’ils chérissaient aussi.
Ils soignaient leur bétail en toute minutie,
Prenaient le temps de vivre, oubliant leurs soucis.

Puis vint des jours plus sombres, ils ne surent pas pourquoi,
De grands propriétaires imposèrent leurs lois,
Achetèrent à tous prix leurs terres et leurs charrois,
Semant la confusion, l’effroi, le désarroi.

Ces petits paysans qui n’étaient pas très riches,
Vendirent tous leurs biens, ne soupçonnant la triche
De perdre leur terroir et leurs lopins en friches,
Ainsi que leurs volailles, leurs chevaux, leurs pouliches.

Des énormes machines supprimèrent les bosquets,
Démolirent les fermes, leurs granges et les haies,
En firent d’immenses champs, sans forme de procès,
Immenses à l’infini, gigantesques à souhait.

On y planta du blé, de l’orge ou du maïs,
De terribles engins infligèrent leurs supplices
Sur une terre meurtrie, coupable de tous les vices,
Labourée, retournée, sans forme de justice.

La mondialisation commençait ses ravages.
Sans aucun état d’âme, elle montrait son visage.
Elle égalisait tout, quelques soient les saccages
Et créa chez ces gens l’injustice, l’esclavage.

Tout fut privatisé, ces grands propriétaires
Imposèrent leurs diktats, firent la loi sur terre.
Les petits paysans devenus prolétaires,
Perdirent tout leurs biens, leurs ères hospitalières.

Puis ce fut le chômage n’ayant plus de travail.
On les avait vaincus sans livrer de batailles.
Vivant très pauvrement, dormant à-même la paille,
Complètement ruinés, ils ne font plus ripaille.

Ah ! Qu’il est désolant d’avoir détruit ces vies,
Aussi ces beaux terroirs que tout le monde envie.
La mondialisation que nous avons choisie
Montre-là une erreur où nous avons failli.

Il nous faut recréer la biodiversité
Chez ces gens des pays de grande pauvreté.
C’est leur ultime survie, il nous faut arrêter
Ce gâchis innommable dans ce monde éclaté.

dimanche 29 novembre 2009

Un sens à la vie.


Vivre pour quoi, vivre pour qui ?
Pour moi-même ou pour les autres ?
Dois-je dire non, dois-je dire oui ?
Sur cette terre, suis-je des vôtres ?

Qu’elle est la voie pour être heureux ?
Qui dois-je croire en ce bas monde ?
Ne pas toujours agir comme ceux,
Qui tuent le temps chaque seconde ?

Mais je crois bien qu’il faut surtout
Rester soi-même, garder son âme,
S’intéresser d'un peu de tout,
Vivre son corps, garder la flamme.

Biens matériels ne suffisent pas,
Le vrai bonheur,c'est autre chose.
C’est de s’aimer en tout les cas,
Faute de quoi, tout est morose.

Mon cœur est triste de la misère,
De cette souffrance par trop amer,
De voir ces gens qui désespèrent
Et dont la vie n’est que calvaire.

Vivre sa vie est difficile,
Car le bonheur est éphémère,
Rien n’est donné, rien n’est facile,
Il faut lutter sur cette terre.

Vouloir le bien et être bon,
Donner le meilleur de soi-même,
Certaines personnes en ont le don,
Je les admire et je les aime.

Peut-être là est tout le sens
D’être heureux, de vivre en paix.
Et c'est aussi la récompense
Que la vie donne à tout jamais.

samedi 28 novembre 2009

La vie qui passe.


Dans ma petite enfance, le temps passait si long,

En heures interminables, au hasard des saisons,

Sans soucis, sans menaces.

Sans peur du lendemain, vivant bien chaque jour,

La tête dans les étoiles, connaissant la bravoure

Et toutes les audaces

.

Le temps m’appartenait, m’arrogeant tous les droits,

Croyant tout savoir faire de mes gestes maladroits.

Le temps me donnait tout,

Les minutes, les secondes que je ne comptais pas,

D’une infinie longueur, nouvelles à chaque pas,

La vie était partout.


Insouciante jeunesse oubliant tous les maux

Qui surgissent sur terre en de terribles mots

Ou de dures paroles.

Ne vivant que d’espoirs et de projets grandioses,

Trouvant de l’intérêt dans la moindre des choses

Où rien ne vous désole.


Mais au fils des années, ce beau temps s’accélère,

S’écoule toujours plus vite, sans qu’on ne puisse faire

La moindre correction.

Le tempo intérieur ralenti son allure,

Le rythme qui s’allonge quand l’âge devient mûr,

Devient notre obsession.


Aussi nous reste-t-il notre esprit libéré

Des contraintes du temps, où l’on peut s’inspirer,

Malgré les jours qui passent.

C’est notre unique bien qu’on ne peut retirer,

Notre raison de vivre envers vent et marée,

Et que le temps n’efface.


Esprit où la pensée s’envole à l’infini,

A la recherche du vrai, du beau, du pain béni,

Où s’échappe le temps.

Découvertes des valeurs réelles de l’existence,

Qui réchauffent le cœur en toutes circonstances,

Rend le plaisir d’antan.


Hélas ! Un jour viendra, le temps s’arrêtera,

Dans le plus grand silence, nous croiseront les bras,

Quoique l’on dise ou fasse.

Juste retour des choses, il faut laisser la place

A plus jeune que nous, savoir garder la face,

Le jour où tout s’efface.