jeudi 26 novembre 2009

Dieu mystère.


Dieu de l’immensité, quel est donc ton secret ?

Comment aller vers Toi, ton mystère m’effraie.

Montre-moi le chemin qui apaise mes doutes,

Et sentir ta présence en mon âme en déroute ?


Dieu mystère, où es-tu ?, oui je voudrais savoir,

Connaître ton visage que Tu ne laisses voir.

Peut-être es-Tu en tout et que tout est en Toi,

Que ton labeur immense, personne ne le voit ?


Dieu de tous les humains, Ta force salutaire

Qui apaise toujours quand je perds mes repaires,

Donne m’en donc un peu, j’en ai vraiment besoin,

Pour lutter, te servir, être aussi ton témoin.


Dieu aimé, tout puissant, où est la certitude ?

Quel est ton origine ?, quelles en sont les préludes ?

Mon unique savoir se limite à notre aire,

Très différent du Tien qui empli l’univers.


Toi qui conçois la vie en ce si vaste monde,

D’où vient ton énergie qui partout nous inonde ?

L’infiniment petit comme l’infiniment grand

Formés de particules dans tout le firmament.


Comment donc concevoir ton labeur invisible,

Silencieux et grandiose, à peine perceptible,

Où tout est perfection, excellence et beauté

Dans un monde sans fin, dans son immensité.


Dieu conspué, décrié, rien ne viendrait de Toi !,

Si ce n’est la nature qui a fondée ses lois

Disent tous les athées qui partout te renient,

Mais c’est par ignorance qu’ensemble ils Te déni.


Car l’homme s’imagine que la matière inerte

A créé toutes vies sur une terre déserte.

C’est son propre verdict, sans être plus concis,

Se croyant supérieur et le voulant ainsi.


Dieu de tous les espoirs, qui par tous les moyens,

Oriente nos consciences en direction du bien,

Tu nous donnes l’esprit pour lutter en ce sens

De pouvoir vivre heureux sans aucune défiance.


Tu ne donnes la foi qu’à ceux qui le désirent,

Tu n’obliges personne, Tu nous laisses choisir,

Chacun en sa conscience, en toute liberté,

En son âme et conscience, sans culpabilité.


Pourquoi donc en Ton nom, des guerres meurtrières

Sur cet astre la « terre », poussière dans l’univers,

Quand des milliards d’étoiles scintillent sur nos têtes,

Où gravitent sans cesse multitudes de planète.


Dieu de toutes les croyances, Tu conçois en silence

Ton dessein salvateur, supprimer nos souffrances,

Peu T’importe le temps car tu veux que l’on s’aime,

Nous faire évoluer, comprendre par nous-mêmes.


Mais Tu es pour beaucoup, l’Etre surnaturel

Que l’on appelle Dieu, un Etre intemporel,

Créant la vie partout, sur la terre, l’univers,

Avec complexité, quel qu’en soit la manière.


Il nous faut accepter, ressentir dans nos cœurs

Ta réelle présence et ne plus avoir peur,

Le jour de notre mort, de s’en remettre à Toi,

Permettra de comprendre, le comment, le pourquoi.


Il ne nous est pas donné, après bien des recherches,

Quelques soient nos pensées, malgré toutes nos prêches,

De connaître ton savoir, de percer ton mystère,

Car nous seront toujours limité dans notre ère.