Comme vous le savez, le nombre d’habitants sur terre augmente toujours plus vite dans un laps de temps toujours plus court. (Selon une courbe exponentielle).
Il est actuellement évalué à 6,7 milliards. Il était d’environ 1 milliard en l’an 1800, de 1,7 milliard en l’an 1900, de 6 milliards en l’an 2000 et il est estimé à 9 milliards pour l’année 2050.
De ce fait, il faut toujours plus de nourriture pour en satisfaire ses besoins. La chaine agro-alimentaire a donc un besoin toujours plus croissant en céréales de toutes sortes. (D’ailleurs, l’intensification de la production d’agro-carburant aggrave encore plus cette situation, ce qui est, en ce qui me concerne, pure aberration)
D’où la culture intensive des céréales dans d’immenses exploitations privées, tenues par de riches propriétaires qui rachètent les terres des petits exploitants par tous les moyens possibles.
Malheureusement au détriment de la biodiversité.
Les petits fermiers, entres autres, en sont les principales victimes, (Particulièrement dans les pays sous-développés). Ils n’arrivent plus à vivre décemment et disparaissent petit à petit, au même titre que l’artisanat vis-à-vis des grands complexes industriels.
Certainement qu’il faudra, à plus ou moins brève échéance, rechercher les moyens de stabiliser la croissance de la population mondiale actuelle en pondérant les naissances. (Effectivement, il est déjà constaté dans les pays développés une diminution de la fécondité).
Ensuite de rétablir l’équilibre perdu entre population et environnement.
Il faudra essentiellement repenser le développement équitable et durable, qui est le seul moyen de préserver, si se n’est de sauver, l’écosystème de notre planète.
La bio-diversité.
Il défrichait sa terre, il cultivait son champ,
Il vivait simplement, il était paysan.
L’entente était cordiale, malgré tous les tourments
D’un travail harassant, se plaignant rarement.
Le cercle de famille ne comptait pas ses heures,
Les enfants gambadaient, toujours de bonne humeur,
L’atmosphère était saine, les corvées de rigueur,
Même la grand-maman connaissait le labeur.
La ferme était petite, on y trouvait de tout,
Ils avaient la santé et mangeaient comme des loups.
Souvent comme repas, une bonne soupe aux choux,
Consistait leur menu, n’ayant pas trop le sous.
Et quand les jours de fêtes, ils mangeaient du poulet,
Où alors d'autres viandes, succulent au palais,
Leurs yeux brillaient de joie de sentir tout ces mets,
De faire un bon repas, joyeux et satisfait.
Ils étaient donc heureux, vivaient en autarcie,
Attachés à leur terre qu’ils chérissaient aussi.
Ils soignaient leur bétail en toute minutie,
Prenaient le temps de vivre, oubliant leurs soucis.
Puis vint des jours plus sombres, ils ne surent pas pourquoi,
De grands propriétaires imposèrent leurs lois,
Achetèrent à tous prix leurs terres et leurs charrois,
Semant la confusion, l’effroi, le désarroi.
Ces petits paysans qui n’étaient pas très riches,
Vendirent tous leurs biens, ne soupçonnant la triche
De perdre leur terroir et leurs lopins en friches,
Ainsi que leurs volailles, leurs chevaux, leurs pouliches.
Des énormes machines supprimèrent les bosquets,
Démolirent les fermes, leurs granges et les haies,
En firent d’immenses champs, sans forme de procès,
Immenses à l’infini, gigantesques à souhait.
On y planta du blé, de l’orge ou du maïs,
De terribles engins infligèrent leurs supplices
Sur une terre meurtrie, coupable de tous les vices,
Labourée, retournée, sans forme de justice.
La mondialisation commençait ses ravages.
Sans aucun état d’âme, elle montrait son visage.
Elle égalisait tout, quelques soient les saccages
Et créa chez ces gens l’injustice, l’esclavage.
Tout fut privatisé, ces grands propriétaires
Imposèrent leurs diktats, firent la loi sur terre.
Les petits paysans devenus prolétaires,
Perdirent tout leurs biens, leurs ères hospitalières.
Puis ce fut le chômage n’ayant plus de travail.
On les avait vaincus sans livrer de batailles.
Vivant très pauvrement, dormant à-même la paille,
Complètement ruinés, ils ne font plus ripaille.
Ah ! Qu’il est désolant d’avoir détruit ces vies,
Aussi ces beaux terroirs que tout le monde envie.
La mondialisation que nous avons choisie
Montre-là une erreur où nous avons failli.
Il nous faut recréer la biodiversité
Chez ces gens des pays de grande pauvreté.
C’est leur ultime survie, il nous faut arrêter
Ce gâchis innommable dans ce monde éclaté.
lundi 14 décembre 2009
La bio-diversité.
Publié par Marc LAURENT à 12/14/2009
Libellés : diversité
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire