Ah !qu’il est bon et sain de sentir en soi-même
Cette pureté sans nom vivifiante que l’on aime
D’un amour partagé mettant le cœur en fête.
Donnant la joie de vivre et l’âme du poète.
Qui s’étend grandissante en gagnant le rivage.
L’amour de l’être aimé est comme le bateau
Voguant sur mille vagues sans crainte du naufrage.
D’un amour sans heurt en toute vérité,
C’est avoir la vie belle et un bonheur sans faille
Car le couple est heureux dans un ciel sans grisaille.
C’est le corps sans le cœur, c’est la fleur assoiffée
Qui se meurt desséchée, altérée, étouffée,
Qui retourne en poussières se réclamant des cieux.
D’une personne perdue qu’on ne voit plus venir,
Et vivre de l’amour enfermé en soi-même,
Recevant la chaleur de cet être que l’on aime
Dans la lumière du jour ou resplendit la vie.
Donner de cet amour une mémoire sereine
A ce monde agressif que personne n’envie.
Car Dieu nous a donné ce don inestimable
De rire ou de pleurer et de verser des larmes
Quand la peine est profonde, extrême, inconsolable.