dimanche 29 novembre 2009

Un sens à la vie.


Vivre pour quoi, vivre pour qui ?
Pour moi-même ou pour les autres ?
Dois-je dire non, dois-je dire oui ?
Sur cette terre, suis-je des vôtres ?

Qu’elle est la voie pour être heureux ?
Qui dois-je croire en ce bas monde ?
Ne pas toujours agir comme ceux,
Qui tuent le temps chaque seconde ?

Mais je crois bien qu’il faut surtout
Rester soi-même, garder son âme,
S’intéresser d'un peu de tout,
Vivre son corps, garder la flamme.

Biens matériels ne suffisent pas,
Le vrai bonheur,c'est autre chose.
C’est de s’aimer en tout les cas,
Faute de quoi, tout est morose.

Mon cœur est triste de la misère,
De cette souffrance par trop amer,
De voir ces gens qui désespèrent
Et dont la vie n’est que calvaire.

Vivre sa vie est difficile,
Car le bonheur est éphémère,
Rien n’est donné, rien n’est facile,
Il faut lutter sur cette terre.

Vouloir le bien et être bon,
Donner le meilleur de soi-même,
Certaines personnes en ont le don,
Je les admire et je les aime.

Peut-être là est tout le sens
D’être heureux, de vivre en paix.
Et c'est aussi la récompense
Que la vie donne à tout jamais.

samedi 28 novembre 2009

La vie qui passe.


Dans ma petite enfance, le temps passait si long,

En heures interminables, au hasard des saisons,

Sans soucis, sans menaces.

Sans peur du lendemain, vivant bien chaque jour,

La tête dans les étoiles, connaissant la bravoure

Et toutes les audaces

.

Le temps m’appartenait, m’arrogeant tous les droits,

Croyant tout savoir faire de mes gestes maladroits.

Le temps me donnait tout,

Les minutes, les secondes que je ne comptais pas,

D’une infinie longueur, nouvelles à chaque pas,

La vie était partout.


Insouciante jeunesse oubliant tous les maux

Qui surgissent sur terre en de terribles mots

Ou de dures paroles.

Ne vivant que d’espoirs et de projets grandioses,

Trouvant de l’intérêt dans la moindre des choses

Où rien ne vous désole.


Mais au fils des années, ce beau temps s’accélère,

S’écoule toujours plus vite, sans qu’on ne puisse faire

La moindre correction.

Le tempo intérieur ralenti son allure,

Le rythme qui s’allonge quand l’âge devient mûr,

Devient notre obsession.


Aussi nous reste-t-il notre esprit libéré

Des contraintes du temps, où l’on peut s’inspirer,

Malgré les jours qui passent.

C’est notre unique bien qu’on ne peut retirer,

Notre raison de vivre envers vent et marée,

Et que le temps n’efface.


Esprit où la pensée s’envole à l’infini,

A la recherche du vrai, du beau, du pain béni,

Où s’échappe le temps.

Découvertes des valeurs réelles de l’existence,

Qui réchauffent le cœur en toutes circonstances,

Rend le plaisir d’antan.


Hélas ! Un jour viendra, le temps s’arrêtera,

Dans le plus grand silence, nous croiseront les bras,

Quoique l’on dise ou fasse.

Juste retour des choses, il faut laisser la place

A plus jeune que nous, savoir garder la face,

Le jour où tout s’efface.


vendredi 27 novembre 2009

Je pleure en silence.

Actuellement, il y a entre 800 millions et 1 milliard d’affamés sur cette terre.

Toutes les cinq secondes environ, quelque part sur notre planète, un enfant meurt de faim.
Quelle horreur! Quel scandale ! Comment à notre époque cela est-il encore possible ? Quand-on sait que nous avons techniquement la possibilité de nourrir en suffisance toute la population existante sur la terre.
Qu’inconsidérément, nous produisons de l’agro-carburant au détriment de l’agro-alimentaire.
Pourquoi, malgré toute la meilleure volonté d’une multitude d’œuvres humanitaires, en est-il ainsi ?
Peut-on vraiment manger la conscience tranquille ? Il est impérativement de notre devoir de réduire ce fléau.
Comment ? : Peut-être en effectuant davantage d’actions ponctuelles sur le terrain même de ces affamés.
- Tout d’abord en cherchant des volontaires : Éventuellement, parmi ces millions de chômeurs de par le monde qui accepteraient d’être rémunérés par un organisme bien spécifique fondé par les états les plus riches.
- Ensuite en créant des antennes autonomes qui apprendraient à ces affamés à travailler chez eux par leurs propres moyens en leur implantant une agriculture bio-diversifiés sur des parcelles de terre dont ils seraient les propriétaires.
Déjà-là aurions-nous fait un grand pas pour réduire la famine sur notre planète.

Opprobre à tous les hommes qui laissent mourir de faim ces enfants.

A la mémoire de cet enfant innocent, que personne ne connait, qui vient de mourir de faim pendant l’écriture des premiers mots de cette introduction.

Je pleure en silence,
Mes larmes sont pour toi.
Ma peine trop immense
Annihile mes joies.

Je pleure en silence,
Mes larmes sont pour toi.
Ton malheur si intense
Accroît mon désarroi.

Je pleure en silence,
Mes larmes sont pour toi.
Où est la délivrance
Que je recherche en moi ?

Je pleure en silence,
Mes larmes sont pour toi.
Ma pensée en errance
Recherche le pourquoi.

Je pleure en silence,
Mes larmes sont pour toi.
Toute cette impuissance
M’envahit et m’effroi.

Je pleure en silence,
Mes larmes sont pour toi.
Vivre en paix n’a de sens
Si elle n’est d’une seule voie.

Je pleure en silence,
Mes larmes sont pour toi.
Où donc est la conscience
De ceux qui font la loi ?

Je pleure en silence,
Mes larmes sont pour toi.
Je garde l’espérance
De ceux qui ont la foi.

Je pleure en silence,
Mes larmes sont pour toi.
Dieu, rends moi la confiance
Qui s’éloigne parfois.

jeudi 26 novembre 2009

Dieu mystère.


Dieu de l’immensité, quel est donc ton secret ?

Comment aller vers Toi, ton mystère m’effraie.

Montre-moi le chemin qui apaise mes doutes,

Et sentir ta présence en mon âme en déroute ?


Dieu mystère, où es-tu ?, oui je voudrais savoir,

Connaître ton visage que Tu ne laisses voir.

Peut-être es-Tu en tout et que tout est en Toi,

Que ton labeur immense, personne ne le voit ?


Dieu de tous les humains, Ta force salutaire

Qui apaise toujours quand je perds mes repaires,

Donne m’en donc un peu, j’en ai vraiment besoin,

Pour lutter, te servir, être aussi ton témoin.


Dieu aimé, tout puissant, où est la certitude ?

Quel est ton origine ?, quelles en sont les préludes ?

Mon unique savoir se limite à notre aire,

Très différent du Tien qui empli l’univers.


Toi qui conçois la vie en ce si vaste monde,

D’où vient ton énergie qui partout nous inonde ?

L’infiniment petit comme l’infiniment grand

Formés de particules dans tout le firmament.


Comment donc concevoir ton labeur invisible,

Silencieux et grandiose, à peine perceptible,

Où tout est perfection, excellence et beauté

Dans un monde sans fin, dans son immensité.


Dieu conspué, décrié, rien ne viendrait de Toi !,

Si ce n’est la nature qui a fondée ses lois

Disent tous les athées qui partout te renient,

Mais c’est par ignorance qu’ensemble ils Te déni.


Car l’homme s’imagine que la matière inerte

A créé toutes vies sur une terre déserte.

C’est son propre verdict, sans être plus concis,

Se croyant supérieur et le voulant ainsi.


Dieu de tous les espoirs, qui par tous les moyens,

Oriente nos consciences en direction du bien,

Tu nous donnes l’esprit pour lutter en ce sens

De pouvoir vivre heureux sans aucune défiance.


Tu ne donnes la foi qu’à ceux qui le désirent,

Tu n’obliges personne, Tu nous laisses choisir,

Chacun en sa conscience, en toute liberté,

En son âme et conscience, sans culpabilité.


Pourquoi donc en Ton nom, des guerres meurtrières

Sur cet astre la « terre », poussière dans l’univers,

Quand des milliards d’étoiles scintillent sur nos têtes,

Où gravitent sans cesse multitudes de planète.


Dieu de toutes les croyances, Tu conçois en silence

Ton dessein salvateur, supprimer nos souffrances,

Peu T’importe le temps car tu veux que l’on s’aime,

Nous faire évoluer, comprendre par nous-mêmes.


Mais Tu es pour beaucoup, l’Etre surnaturel

Que l’on appelle Dieu, un Etre intemporel,

Créant la vie partout, sur la terre, l’univers,

Avec complexité, quel qu’en soit la manière.


Il nous faut accepter, ressentir dans nos cœurs

Ta réelle présence et ne plus avoir peur,

Le jour de notre mort, de s’en remettre à Toi,

Permettra de comprendre, le comment, le pourquoi.


Il ne nous est pas donné, après bien des recherches,

Quelques soient nos pensées, malgré toutes nos prêches,

De connaître ton savoir, de percer ton mystère,

Car nous seront toujours limité dans notre ère.


lundi 23 novembre 2009

Ondes et particules.




Dans notre espace vital, nous sommes envahis et pénétrés par des milliards d’ondes et particules invisibles dont nous ne soupçonnons pas même l’existence.
Beaucoup sont inertes comme les quarks, les leptons, les bosons, les neutrinos et bien d’autres encore.
Nous pouvons très bien supposer, par analogie, que certaines particules sont des éléments de vie qui nous permettent d’exister. Elles nous donnent la perception et la conscience de la vie. Ne seraient-elles pas l’essence de notre « moi intérieur » qui nous confère notre « identité » ?
Ces particules immortelles nous sont peut-être données à la naissance et reprisent à notre mort, pour être redistribuées sans cesse ?
Seraient-elles notre esprit et notre âme immortelle ?

-Pour tout dire « de création divine »-

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Celles que l’on connaît :


Ondes invisibles qui survolent la terre,
Traversent les corps célestes, transpercent l’atmosphère,
Conditionnent notre vie et nos comportements
Nous inondent d’électrons depuis le firmament.

Submergés de toutes parts, elles semblent mirifiques,
Sont-elles sans dangers ou alors maléfique ?
Doit-on s’en protéger, peut-on les contrôler ?,
C’est un monde inconnu à peine dévoilé.

Aussi nous transmettent-elles les sons et les images,
Quelques soient les distances, quelques soient les nuages.
Sommes-nous sans le vouloir influencé par elles ?,
Modifiant nos humeurs, sensations personnelles ?

Les humains seraient-ils par ces ondes terrestres,
Devenus agressifs, ressentant un mal-être ?
Comment s’en préserver, n’être plus saturer,
Les rendre inoffensifs, pouvoir s’en libérer.

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Celles que l’on méconnaît.
(Pressentiments intuitifs)


Peut-être d’autres ondes, particules du vivant,
Influencent nos pensées, nous guident en nous aimant,
Voulant nous protéger tout en restant dans l’ombre,
Personnes disparues, perdues dans nos jours sombres.

Elles flottent sur notre aura, elles ont aussi une âme,
Immortelles en tous lieux que personne ne réclame.
Invisibles et tranquilles, sans subir leurs présences,
Elles veulent nous aider de leurs bienfaits immenses.

Un jour viendra peut-être, se sera notre tour,
De devenir ces ondes rodant aux alentours
Du monde des vivants, pénétrant leurs pensées,
Ne pouvant leur parler, seulement les observer.

D’autres particules venues des voies célestes,
Que personne ne connaît, que personne ne conteste,
Se transforment, se mutent, êtres minuscules,
Créant partout la vie, fabriquant des émules.

Elles rôdent autour de nous, elles sont notre survie,
Leur rôle principal de perpétuer la vie.
Elles deviennent une âme le jour d’une naissance,
Et quand surgit la mort, retrouvent leurs existences.

Infiniment petites, quel est donc leur mystère ?
Particules de vie, infinies sur la terre.
Invisibles à l’œil nu, remplissent l’univers,
Partout elles nous observent, circulent dans notre aire.

Et pourtant elles sont là, agissant sur le monde,
Ne les soupçonnant pas, elles vivent dans les ondes,
Elles conçoivent la vie, toutes distances à la ronde,
Devenues immortelles dans les couches profondes.

Quelques soient nos pensées, quelque soit nos soupirs,
Elles insufflent la vie dans l’air que l’on respire.
Leur seul but recherché : Vouloir tout réussir,
Dans le sens du bien, satisfaire nos désirs.

De toutes les théories empruntées par les hommes,
On ne peut étudier ces poussières d’atomes.
Non plus les démontrer car elles n’ont pas de normes,
On peut les ressentir, mais ne sont pas conforme.

Particules vivantes dont nous sommes asservies,
Elles obligent à créer toutes formes de vie.
Durant notre existence où nous sommes en sursis,
Elles sont notre conscience personnelle et choisie.

Ne seraient-elles pas dans nos esprits qui doutent,
Mémoire de l’univers qui sillonne nos routes.
Ne pas s’apercevoir qu’elles sont à notre écoute,
Peut-être à notre mort sont nos âmes dissoutes.

Elles veulent que la terre fertilise en tous lieux,
Qu’elle soit germe de vie quelque soit le milieu.
Éléments impalpables, intangibles, insidieux,
Elles sont la création de l’œuvre immense de Dieu.

samedi 21 novembre 2009

La source vive.


Elle coule,

Ruisselle,

S’écoule

Rebelle.

Tranquille,

Elle file,

Agile,

Fidèle.


Source vive

Et limpide,

Elle dérive

Intrépide.

Transparente,

Elle enchante,

Enivrante

Et candide.


Source vivante

Comme l’aurore,

Qui nous enchante

Par son décor.

Toujours joyeuse,

Très vaporeuse

Et cajoleuse

Prend son essor.


Source très charmante

Qui nous fait rêver,

C’est elle qui enfante

La graine levée.

Départ de la vie,

Qui n’est pas ravie !

Car elle nous convie

A nous retrouver.


Quelle est son origine

Des veines de la terre ?

Au-delà des collines,

Son cours solitaire

Voit le ciel merveille,

Admire le soleil,

La nature en sommeil

Et ses coups de tonnerre.


Source de vie que l’on aime,

Son breuvage, don de Dieu,

Rafraichissement extrême,

Le monde bénit ce lieu.

Son élixir nous désaltère,

Forge le corps volontaire,

Nous rapproche de la terre,

De la joie, du délicieux.


Puis source devint fontaine

Par la main rude de l’homme.

Une vasque fût son domaine

Enjolivée d’un joli dôme.

Depuis, son jet d’eau clapote,

Toute une gentille cohorte

Raconte de porte en porte

Reconnaître son arôme.


Source qui nourrit la terre,

Qui se réchauffe au soleil,

Son osmose avec l’air,

Fait que nature s’éveille.

L’herbe verte l’en remercie,

Pousses tendres s’associes,

Myriades d’insectes aussi,

Où convolent les abeilles.


Pourtant, il fût un jour,

On ne sût pas pourquoi,

La source fît un détour,

Nul n’en connu l’endroit.

Pauvre fontaine pleura,

Perdit son apparat

Et ses derniers carats

De même que sa voix.


Puis elle s’assécha

Et fut disgracier.

Alors on chercha

Un très bon sourcier

Qui sans état d’âme,

De toute sa flamme

Rechercha l’infâme

Pour le supplicier.


Source tarie,

Fontaine resta,

Sans plaidoirie

De son état.

Très malheureuse

Et peu flatteuse,

Devint piteuse

En son trépas.


Recouverte

Par la mousse,

On déserte

Et repousse

Son passé,

Bouleversé,

Effacé,

Sans secousse.


Jours sombres,

Tristesse

Dans l’ombre

Épaisse.

Prières

Amères.

Austère

Pénombre.